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Blog Mercy

Minuit Chrétiens

 

 

 

1847 

Minuit  ! Chrétiens, c’est l’heure solennelle
Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son Père arrêter le courroux :
Le monde entier tressaille d’espérance
À cette nuit qui lui donne un Sauveur ;
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !

(Chœur)

Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !

De notre foi, que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l’enfant ;
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l’Orient ;
Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
Puissants du jour, fiers de votre grandeur,
Ah  ! Votre orgueil, c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !

(Chœur)

Ah  ! Votre orgueil, c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le Ciel est ouvert ;
Il voit un frère où n’était qu’un esclave,
L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance  ?
C’est pour nous tous qu’Il naît, qu’Il souffre et meurt :
Peuple, debout  ! Chante ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Chantons le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Chantons le Rédempteur  !

Édith Piaf : Je crois tout simplement

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"Pour de nombreux artistes, le chant est le moyen de parler à Dieu et d’entrer en prière. Natasha St-Pier et Grégory Turpin, accompagnés des élèves du conservatoire de Lille, nous feront vivre cette expérience au cœur de la liturgie de ce dimanche en l'église Saint-André à Lille, en interprétant deux des poèmes de sainte Thérèse de Lisieux
Après la messe, nous vous proposons le documentaire Édith Piaf - Je crois tout simplement. Peu de gens connaissent la vie spirituelle d’Édith Piaf. Elle, qui venait chaque année prier "sa p’tite Thérèse" au carmel de Lisieux et se signait toujours avant d’entrer en scène… Cinquante ans après sa mort, ses amis et ses chansons "Mon Dieu", "L’hymne à l’amour", "Les trois cloches", témoignent de sa foi profonde."

 

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"Genèse du film : Édith Piaf : Je crois tout simplement"


"Edith Piaf a chanté l'amour comme personne. Celui qu'elle portait à sainte Thérèse est peu connu. Edith Piaf, je crois tout simplement lève le voile sur la spiritualité de Piaf. Interview exclusive de la réalisatrice Marie-Christine Gambart."

Marie-Christine Gambart, comment vous est venue l’idée de faire un film sur la relation de Piaf à Thérèse de Lisieux ?

J’ai grandi avec Piaf et je pensais bien la connaître, sauf qu’en allant voir le film « La Môme » d’Olivier DAHAN, une très courte scène fait mention de sa guérison à Lisieux. Cette partie de la vie de Piaf m’était inconnue et cela m’a fort intrigué. Pour en savoir plus je me suis plongée dans le livre d’Hugues VASSAL et Jacqueline CARTIER « Édith et Thérèse ». Cela m’a ouvert les yeux au point de m’interroger : « Et si Édith n’avait pas été croyante, Piaf aurait-elle existé ?! » C’est devenu le fil conducteur de mon film.

Avez-vous rencontré des difficultés pour traiter ce sujet inédit ?
Je n’ai rencontré aucune difficulté, si ce n’est que Piaf n’a jamais fait de déclaration publique sur cet aspect intime de sa vie. En conséquence, il m’était impossible de m’appuyer sur des interviews en archives de Piaf pour traiter du sujet. J’ai donc cherché des personnes qui l’ont côtoyé et recueilli leurs témoignages sur l’attachement de Piaf à Thérèse.

 
Si Edith Piaf n’en parlait pas, ceci néanmoins transparaissait dans son œuvre, n’est-ce pas ?

De fait, je me suis attachée à revisiter Piaf sous cet angle spirituel. Par exemple, sa gestuelle sur scène les bras ouvert. Certains m’ont confié que ses concerts étaient comme une messe. Tel un prêcheur elle avait une véritable aura spirituelle et embarquait les gens avec elle. Relisez les textes de ses chansons - par exemple « Mon Dieu », c’est explicite. Même sa célèbre « petite robe noire » disait quelque chose de sa foi.

N’a-t-elle pas été une des plus grandes chanteuses de son temps ?

Oui. En tous cas, elle a su chanter l’amour comme pas une ! Mais là aussi une question se pose : de quel amour s’agit-il ? Est-ce le même que professait sainte Thérèse, surtout quand on se souvient que Piaf était connue pour ses amants ?! Dans leurs deux vies si antagonistes, nous retrouvons cependant une même enfance sans amour maternel et une vie souffrante, de martyr.

Qu’est-ce qui vous conduit à réaliser des films « spirituels » ?

La présence de Dieu dans le cœur et la vie des hommes est une question qui m’a toujours passionnée. Je suis moi-même en recherche spirituelle. Dans quelque culture que ce soit, je suis profondément touchée par les croyances des gens et leurs différentes expressions ; comme dans la vie et l’œuvre de Piaf."

"Propos recueillis par Marine de Vanssay (septembre 2013)"

Source : "Le Jour du Seigneur"

Reliques de Saint Antoine abbé

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Reliquaire en or de Saint Antoine le Grand (XIXe siècle)

exposé en l'église Saint-Trophime d'Arles depuis 1999

 

"Si l'on en croit les écrits hagiographiques, Saint Antoine abbé mourut le 17 janvier 356 au mont Colzim.

Par souci d'humilité, il avait recommandé à Macaire et Amathas, les deux disciples qui le servirent durant les quinze dernières années de sa vie, de garder secret le lieu de sa tombe afin que son corps ne soit ni embaumé ni vénéré.

Si l'on en croit la légende, le lieu de sa sépulture resta ignoré durant cent soixante seize ans et fut mystérieusement découvert sous l'empire de Justinien. Ses restes furent alors apportés à Alexandrie et déposés dans l'église de Saint-Jean-Baptiste en 529 (comme le rapportent les martyrologes de Bédé et Usuard), ainsi que nombre d'auteurs ecclésiastiques (Victor de Tunes qui aurait assisté à cet événement, Saint-Isidore de Séville, Fréculphe).

Devant l'expansion sarrasine, son corps fut transféré à Sainte-Sophie, à Constantinople, vers l'an 670 ; il y reposa jusqu'au XIe siècle, époque à laquelle il fut transporté en Europe par un baron dauphinois, Jocelin. Les bénédictins de Montmajour entrèrent en leur possession en 1083, date à laquelle l'église de Saint-Antoine en Isère fut donnée à l'abbaye de Montmajour d'Arles.

Parallèlement à l'implantation bénédictine, et face au développement de l'ergotisme (sorte de gangrène provoquée par un champignon se développant sur le grain, particulièrement le seigle, avarié), apparut un ordre hospitalier : les frères de l'Aumône ou antonins. Une rivalité s'instaura entre les deux ordres, aboutissant à l'expulsion des bénédictins par les antonins en 1290 : fere midi ignominiose fuerunt expulsi.

Cet acte marqua l'origine de l'antagonisme entre Arles et Saint-Antoine en Isère à propos de la possession des reliques de Saint Antoine abbé. En effet, si jusqu'alors, les reliques étaient demeurées en Dauphiné, sous la garde des deux ordres (les antonins détenaient un bras, et les bénédictins le reste du corps), après 1290 les avis divergèrent. Les bénédictins affirmèrent avoir emporté avec eux la partie des reliques placée sous leur garde, alors que les antonins prétendirent qu'ils la laissèrent sur place.

Dans un premier temps, ce débat fut occulté par celui du dédommagement dû par les hospitaliers (transformés en ordre régulier) aux bénédictins en compensation de la perte du prieuré de Saint-Antoine (érigé en abbaye). Une pension annuelle de 1 300 livres tournois fut ainsi attribuée à perpétuité à Montmajour. Cela perdura pendant deux cents ans, jusqu'en juin 1490, date à laquelle une bulle papale inversa la situation en plaçant l'abbaye arlésienne sous la domination de l'abbaye dauphinoise, supprimant de ce fait la pension.

L'affaire dura jusqu'au 31 décembre 1495, date à laquelle une bulle d'Alexandre VI supprima l'union des deux abbayes.

Ce fut dans ce contexte troublé que les reliques devinrent un enjeu politique et que fut ravivée la querelle sur la légitimité de leur possession. Si leur présence à l'abbaye bénédictine d'Arles n'est attestée que par de très rares écrits, elle semble être confirmée par la découverte d'insignes de pèlerinage en plomb autour de Montmajour. Leur présence ne paraît guère trouver d'explication en dehors du contexte d'un pèlerinage.

Devant la crainte d'une tentative d'un coup de force des antonins pour prendre possession de l'abbaye arlésienne, les reliques furent solennellement transférées à Saint-Julien d'Arles, le dimanche 9 janvier 1491 (1490 si l'on considère le style calendaire de l'Annonciation). Sous cette translation, l'église Saint-Julien fut placée sous le double vocable Saint-Julien/Saint-Antoine, et Saint Antoine abbé, considéré avec Saint Marc comme un des patrons de la ville, fit l'objet d'une importante dévotion.

Sa statue ornait une des tours de la porte de la cavalerie, et sa procession était la plus importante puisqu'elle réglait, chaque année, le parcours des autres processions arlésiennes.

Son buste reliquaire en argent, qui était un des plus importants d'Arles, après avoir réchappé aux fontes d'argenterie du XVIIIe siècle, fut victime du creuset dans lequel la Révolution précipita tant d'œuvres d'art. Ses reliques furent restituées au culte par décision de la Congrégation des Rites en 1859 après bien des péripéties qui virent raviver le débat sur leur authenticité entre Arles et Saint-Antoine l'abbaye.

L'oubli dans lequel la dévotion à Saint Antoine abbé est plongée depuis un demi-siècle à Arles contraste singulièrement avec la ferveur qu'elle suscite dans le monde chrétien, tant romain qu'orthodoxe.

Ainsi, les reliques arlésiennes sont plus adorées en Italie, où la châsse est régulièrement envoyée qu'à Arles même. Souhaitons qu'à l'avenir, la fête de Saint Antoine redevienne un temps fort de l'année liturgique arlésienne et que sa châsse soit rétablie dans l'église qui l'a abritée pendant plus de cinq cents ans."

Texte de Michel Baudat, extrait du bulletin n°1 de l'Association les Amis de la Major et de Saint-Julien Saint-Antoine « Histoire, patrimoine et accueil » d'Arles du 6 janvier 2008. Publié également par la Ville d’Arles, Direction du Patrimoine.

 

Association des Amis du Vieil Arles

 

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Prières à Saint-Antoine le Grand, l'Ermite

 

Histoire des reliques de Saint Antoine Le Grand, par Michel Baudat (1994)

 

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Prière de consécration à la Vierge Marie

de la Ville d’Arles (XIXème siècle)

« SAINTE VIERGE, Mère de Dieu, Reine du Ciel et de la Terre ; NOUS MAIRE ET ADJOINTS de la ville d’Arles, prosternés très-humblement à vos pieds, confian(t)s à votre bonté et à votre crédit, consignons aujourd’hui entre vos mains, au nom de tous les habitants de cette Ville, tout ce que nous possédons et posséderons dans le temps et dans l’éternité : Vous choisissant pour être auprès de Dieu notre Patron(n)e et Avocate, mettant sous votre protection nos biens, nos personnes et nos vies ; proposant de vous procurer de notre part durant toute notre vie, l’avancement de votre gloire : Nous vous supplions, Sainte Vierge, d’avoir agréable cette offrande, et de prier pour nous votre cher Fils maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il. »

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