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Mort de Saint-Joseph, d'après les visions de Maria Valtorta

Christ Rédempteur

Rio de Janeiro (Brésil)

 

 

 

"Mort de saint Joseph"

"267> Impérieusement, pendant que je suis en train de corriger le fascicule et précisément cette dictée sur les fausses religions de l'heure actuelle, voilà que pénètre en moi cette vision. Je l'écris pendant que je la vois.

Je vois l'intérieur d'un atelier de menuisier. Il me semble que deux des murs sont formés de parois de roche comme si on avait profité de grottes naturelles pour former les pièces d'une maison. Ce sont exactement les côtés nord et ouest qui se présentent ainsi, tandis que les deux autres, sud et est, sont enduits de plâtre comme les nôtres.

Au nord, il y a une excavation dans la roche pour faire un foyer rudimentaire où se trouve une petite marmite avec du vernis ou de la colle. Je ne vois pas bien. Le bois, qui a brûlé pendant des années à cet endroit, a noirci tellement la paroi qu'elle semble goudronnée. Un trou dans la paroi, surmonté d'une sorte de grosse tuile courbe, essaye de faire office de cheminée pour aspirer la fumée du bois. Mais elle a dû mal à remplir son rôle car les autres parois sont aussi noircies par la fumée et même en ce moment, il y a un nuage de fumée répandu dans la pièce.

Jésus travaille à un établi de menuisier. Il est en train de raboter des planches qu'il dresse contre le mur en arrière. Puis il prend une sorte de tabouret serré entre les deux mâchoires d'un étau, le dégage, regarde si le travail est au point, le mesure à l'équerre dans tous les sens. Ensuite il va à la cheminée, prend la marmite, y plonge un bâtonnet ou un pinceau, je ne sais. Je ne vois que la partie qui dépasse et ressemble à un bâtonnet.

Le vêtement de Jésus est couleur noisette foncée. Sa tunique est plutôt courte et les manches sont retroussées au-dessus du coude. Il a, par devant, une sorte de tablier où il se frotte les doigts quand il a touché la marmite. Il est seul. Il travaille activement mais avec calme. Aucun mouvement désordonné, aucune impatience. Il est précis et appliqué à son travail. Il ne s'énerve de rien: ni d'un nœud dans le bois qui ne se laisse pas raboter, ni d'un tournevis (me semble-t-il) qui tombe deux fois de l'établi, ni de la fumée qui doit Lui venir dans les yeux.

268> De temps en temps, il lève la tête et regarde vers la paroi sud, où il y a une porte fermée, comme s'il écoutait. A un certain moment il s'avance, ouvrant une porte qui est dans la paroi vers l'est et qui donne sur la rue. Je vois un coin de ruelle poussiéreuse. On dirait qu'il attend quelqu'un. Puis il retourne au travail. Il n'est pas triste mais sérieux. Il referme l'entrée et retourne au travail.

Pendant qu'il est occupé à façonner quelque chose qui me semble être des pièces de cercle d'une roue, la Maman entre. Elle entre par une porte qui se trouve sur le mur qui est au sud. Elle entre en toute hâte et court vers Jésus. Elle porte un vêtement azur foncé et rien sur la tête. Une simple tunique serrée à la taille par un cordon de même couleur. Elle appelle, anxieuse, le Fils et Lui pose les deux mains sur le bras en un geste de supplication douloureuse. Jésus la caresse en lui mettant le bras sur l'épaule et la réconforte puis s'en va avec elle, laissant le travail et quittant son tablier.

Je pense que vous voulez savoir aussi les paroles échangées. Bien peu de la part de Marie : "Oh ! Jésus ! Viens, viens. Il se sent mal !" Elle le dit avec un tremblement des lèvres et des larmes qui brillent dans ses yeux rougis et fatigués. Jésus ne dit que : "Maman !" mais il y a tout dans cette parole.

Ils entrent dans une pièce voisine toute riante de soleil qui pénètre par une porte entr'ouverte sur le jardinet rempli d'une lumineuse verdure et où volent des colombes au milieu du linge étendu à sécher. La pièce est pauvre mais bien rangée. Il y a une couche basse couverte de petits matelas (je dis petits matelas, car c'est quelque chose d'épais et de doux, mais ce n'est pas un lit comme le nôtre). Là-dessus, est étendu Joseph, la tête appuyée à plusieurs oreillers. Il est mourant. On le voit clairement, à son visage d'une pâleur livide, à son œil éteint, à sa poitrine haletante et à l'abandon de tout le corps.

Marie se place à sa gauche, prend sa main calleuse et livide jusqu'aux ongles. Elle la frotte, la caresse, la baise, essuie avec un linge la sueur qui fait des raies brillantes aux tempes qui se creusent, la larme qui luit à coin de l’œil. Elle lui baigne les lèvres avec un linge humecté d'un liquide qui semble du vin blanc.

Jésus se met à droite. Il lui soulève avec agilité et précaution le corps qui s'affaisse, le redresse sur les oreillers avec l'aide de Marie. Il caresse l'agonisant sur le front et cherche à le ranimer.

Marie pleure très doucement, sans bruit, mais elle pleure. Les larmes coulent le long de ses joues pâles jusque sur son vêtement azur foncé. Elles semblent des saphirs étincelants.

269> Joseph se ranime et regarde fixement Jésus. Il Lui donne la main, comme pour dire quelque chose et pour trouver dans ce contact divin la force pour l'ultime épreuve. Jésus se penche sur cette main et la baise. Joseph sourit. Puis il se tourne pour regarder et chercher Marie et il lui sourit aussi. Marie s'agenouille près du lit, essayant de sourire, mais elle y réussit mal et incline la tête. Joseph lui pose la main sur la tête en une chaste caresse qui semble une bénédiction.

On n'entend que le vol et le roucoulement des colombes, le bruissement des feuilles, le clapotement de l'eau, et dans la pièce la respiration du mourant.

Jésus tourne autour du lit, prend un tabouret et fait asseoir Marie en lui disant encore et uniquement : "Maman". Puis il retourne à sa place et reprend dans ses mains la main de Joseph. La scène est si vraie que la peine de Marie m'arrache des larmes. Puis Jésus, se penchant sur la tête du mourant, lui murmure un psaume; mais à présent, je ne peux dire lequel.

Il commence ainsi :

"Protège-moi, Seigneur, parce que en Toi j'ai mis mon espoir...

Au profit des saints qui sont sur sa terre. Il a rempli merveilleusement tous mes désirs...

Je bénirai le Seigneur qui me donne ses conseils...

J'ai toujours, en ma présence, le Seigneur. Il se tient à ma droite pour que je ne chancelle pas.

Aussi mon cœur se réjouit et ma langue exulte; mon corps, lui aussi, reposera dans l'espérance.

Car Tu n'abandonneras pas mon âme au séjour des morts et Tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.

Tu me feras connaître les chemins de la vie. Tu me combleras de joie par la vue de ta face" [1].

Joseph se réanime tout à fait. D'un regard plus vivant il sourit à Jésus et Lui serre les doigts. Jésus répond par un sourire au sourire de Joseph et par une caresse à l'étreinte de ses doigts. Penché sur son père putatif, il continue doucement :

"Qu'ils sont aimables. Seigneur, tes Tabernacles.

Mon âme se consume de désir pour les parvis du Seigneur.

Le passereau aussi trouve un abri, et la tourterelle un nid pour ses petits. Moi, je désire tes autels. Seigneur.

Bienheureux ceux qui habitent ta maison... Bienheureux l'homme qui trouve en Toi sa force. Il a disposé son cœur à monter de la vallée des larmes au lieu qu'il a choisi.

270> O Seigneur, écoute ma prière...

O Dieu, tourne ton regard et contemple la face de ton Christ..." [2]

Joseph, avec un sanglot, regarde Jésus et remue les lèvres comme pour le bénir. Mais il ne peut. On se rend compte qu'il comprend mais qu'il ne peut parler. Il est pourtant heureux: dans un regard plein de vie et de confiance en son Jésus.

"Oh! Seigneur, continue Jésus. Tu as été favorable à ta terre, Tu as délivré Jacob de la servitude...

Montre-nous, ô Seigneur, ta miséricorde et envoie-nous le Sauveur.

Je veux écouter ce que dit, au dedans de moi, le Seigneur Dieu. Sûrement, c'est de paix qu'il parlera à son peuple, pour ses saints et pour ceux qui ont le cœur tourné vers Lui.

Oui, ta santé est proche... et la gloire habitera sur la terre... La bonté et la vérité se sont rencontrées, et la justice et la paix se sont baisées. La vérité s'est levée de la terre et la justice a regardé du Ciel.

Oui, le Seigneur montrera sa bienveillance et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant Lui et laissera sur la route l'empreinte de ses pas" [3].

Tu l'as vue, cette heure, père, et pour elle tu t'es fatigué. Tu as aidé l'arrivée de cette heure et le Seigneur t'en récompensera. Je te le dis" ajoute Jésus en essuyant une larme de joie qui descend lentement sur la joue de Joseph.

Puis il reprend :

"O Seigneur, souviens-Toi de David et de toute sa mansuétude.

Comme lui en fit le serment au Seigneur : je n'entrerai pas dans ma maison, je ne monterai pas sur mon lit de repos, je n'accorderai pas de sommeil à mes yeux, de repos à mes paupières, de relâche à mon esprit, tant que je n'aurai pas trouvé une place pour le Seigneur, une demeure pour le Dieu de Jacob...

Lève-Toi, Seigneur, et viens au lieu de ton repos, Toi et ton Arche sainte. (Marie comprend et fond en larmes).

Que tes prêtres soient revêtus de la justice et tes saints se réjouissent.

Pour l'amour de David ton serviteur, ne nous cache pas le visage de ton Christ.

Le Seigneur a fait à David avec serment une promesse et Il la tiendra : 'Je mettrai sur ton trône le fruit de ton sein'.

Le Seigneur l'a choisie pour sa demeure...

271> Je ferai fleurir la puissance de David. Je préparerai pour mon Christ un flambeau allumé " [4].

Merci, mon père, en mon nom et au nom de ma Mère. Tu as été pour Moi un père juste et l'Éternel t'a confié la garde de son Christ et de son Arche Sainte. Tu as été le flambeau allumé pour Lui, et pour le Fruit d'un sein sanctifié, tu as eu des entrailles de charité. Va en paix, père. Ta Veuve ne sera pas sans secours. Le Seigneur a tout disposé pour qu'elle ne reste pas seule. Va, je te le dis, en paix au lieu de ton repos."

Marie pleure, le visage penché sur les couvertures (on dirait des manteaux) étendues sur le corps de Joseph qui se refroidit. Jésus s'empresse de lui rendre les derniers services car la respiration s'affaiblit et le regard se voile.

"Heureux l'homme qui craint le Seigneur et met toute sa joie à Lui obéir...

Sa justice demeure dans les siècles des siècles.

Parmi les hommes droits, il se lève au milieu des ténèbres, le miséricordieux, le bienveillant, le juste...

Le souvenir du juste sera éternel... Sa justice est éternelle. Sa puissance s'élèvera jusqu'à la gloire... " [5].

Tu l'auras, cette gloire, père. Je viendrai bientôt t'amener, avec les Patriarches qui t'ont précédé, à la gloire qui t'attend. Que ton esprit exulte à ma parole.

"Qui repose dans l'assistance du Très-Haut vit sous la protection du Dieu du Ciel ".

C'est là que tu es, mon père.

" Il m'a délivré des rets des chasseurs et des paroles méchantes.

Il te couvrira de ses ailes et sous tes plumes tu trouveras refuge.

Sa vérité te protégera comme un bouclier, tu ne craindras pas les frayeurs de la nuit...

Le mal ne s'approchera pas de toi... car Il a donné l'ordre à ses anges de te garder sur ta route.

Ils te porteront en leurs mains pour que ton pied ne heurte pas les cailloux.

Tu marcheras sur l'aspic et le basilic et tu fouleras aux pieds le dragon et le lion.

Parce que tu as espéré dans le Seigneur, Il te dit, ô père, qu'il te libérera et te protégera.

272> Parce que tu as élevé vers Lui ta voix, Il t'exaucera, Il sera avec toi dans ta dernière épreuve. Il te glorifiera après cette vie en te faisant voir, dès cette vie son Salut" [6].

Et il te fera entrer dans l'autre vie par le Salut qui maintenant te réconforte et qui promptement viendra, je te le répète, te serrer dans un embrassement divin et t'emporter avec Lui, à la tête de tous les Patriarches, là où est préparée la demeure du Juste de Dieu qui fut pour Moi un père béni.

Précède-Moi pour dire aux Patriarches que le Salut est venu en ce monde et que le Royaume des Cieux leur sera bientôt ouvert. Va, père, que ma bénédiction t'accompagne."

Jésus a élevé la voix pour arriver jusqu'à l'esprit de Joseph qui s'enfonce dans les nuées de la mort. La fin est imminente. Le vieillard ne respire plus qu'à peine. Marie le caresse. Jésus s'assied sur le bord du lit. Il entoure et attire à Lui le mourant qui s'affaisse et s'éteint paisiblement.

La scène est pleine d'une paix solennelle. Jésus recouche le Patriarche et embrasse Marie qui, au moment suprême, s'était approchée de Jésus dans une angoisse déchirante."

 

"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta, © Centro Editoriale Valtortiano, tome 1.70., 267 à 272.

 

[1] Psaume 16, 1-11 "O Dieu, garde-moi, c’est à toi que j’ai recours. Je dis au Seigneur: Tu es mon maître souverain; je n’ai pas de bonheur plus grand que toi. Quant aux fidèles qui sont dans le pays, c’est eux qui ont la vraie grandeur que j’apprécie. Ceux qui cherchent les faveurs d’un autre dieu ne feront qu’augmenter leurs tourments. Je n’offrirai pas leurs offrandes de sang. je n’aurai pas même leur nom sur mes lèvres. Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me revient, tu tiens mon destin dans tes mains. C’est un sort qui m’enchante, un privilège qui me ravit. Je remercie le Seigneur, qui me conseille: même la nuit, ma conscience m’en avertit. Je ne perds pas de vue le Seigneur, et je ne risque pas de faiblir, puisqu’il est à mes côtés. C’est pourquoi j’ai le cœur plein de joie, j’ai l’âme en fête. Je suis en parfaite sécurité. Non, Seigneur, tu ne m’abandonnes pas à la mort, tu ne permets pas que moi, ton fidèle, je m’approche de la tombe. Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie. On trouve une joie pleine en ta présence, un plaisir éternel près de toi."

[2] Psaume 84,1-10 "Seigneur de l’univers, comme j’aime ta maison ! Je meurs d’impatience en attendant d’entrer dans les cours de ton temple. Tout mon être crie sa joie au Dieu vivant. Même le moineau trouve un abri et l’hirondelle un nid où mettre ses petits près de tes autels, Seigneur de l’univers, mon Roi et mon Dieu ! Heureux ceux qui habitent chez toi et peuvent t’acclamer sans cesse ! Heureux ceux qui trouvent chez toi un refuge et qui ont à cœur ce pèlerinage ! Quand ils passent par la vallée du Baumier, ils la changent en oasis; et même la pluie d’automne la couvre d’étangs. Ils gagnent des forces à mesure qu’ils avancent pour se présenter devant Dieu à Sion. Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière, écoute, Dieu de Jacob. O Dieu, regarde le roi, notre bouclier, accueille celui que tu as consacré. Oui, un seul jour dans les cours de ton temple vaut mieux que mille autres passés ailleurs. Plutôt rester au seuil de ta maison, mon Dieu, que vivre avec les gens sans foi ni loi !"

[3] Psaume 85,1-13 "Seigneur, tu as montré ta faveur au pays qui t’appartient; tu as rétabli les descendants de Jacob. Tu as déchargé ton peuple de sa faute, tu as pardonné tous ses manquements. Tu as retenu ta colère, tu as renoncé à t’emporter contre nous. O Dieu, notre Sauveur, reviens à nous, cesse de nous en vouloir. Resteras-tu toujours irrité contre nous ? Ta colère durera-t-elle de génération en génération ? Ne vas-tu pas nous ramener à la vie, nous qui sommes ton peuple, pour que nous retrouvions en toi la joie ? Seigneur, fais-nous voir ta bonté, accorde-nous ton secours. Je veux écouter ce que Dieu dit: le Seigneur parle de paix pour son peuple, pour ses fidèles, pour ceux qui lui font à nouveau confiance. Oui, son aide est imminente pour ceux qui reconnaissent son autorité. Sa présence glorieuse habitera bientôt notre pays. La bonté et la fidélité se rencontrent, la loyauté et la paix s’embrassent. La fidélité germe de la terre, tandis que la loyauté descend du ciel. Le Seigneur lui-même donne le bonheur, et notre pays donne ses produits. La loyauté marche devant le Seigneur, et trace le chemin devant ses pas."

[4] Psaume 132,1-18 "Seigneur, souviens-toi de David et de toute la peine qu’il s’est donnée. C’est David qui fit ce serment au Seigneur, cette promesse au Dieu fort de Jacob: Je m’interdis d’entrer chez moi, de m’étendre sur mon lit, laisser mes yeux se fermer et de prendre le moindre sommeil, tant que je n’aurai pas trouvé une place pour le Seigneur, une demeure pour le Dieu fort de Jacob ! Nous l’avions entendu dire: le coffre sacré est à Éfrata, nous l’avons trouvé aux environs de Yaar. Entrons dans la demeure du Seigneur, et inclinons-nous devant son marchepied. Seigneur, accompagne le coffre sacré où réside ta puissance, et viens en ce lieu destiné à ton repos. Que tes prêtres portent avec eux le salut comme ils portent leurs vêtements; que tes fidèles crient leur joie ! Pour l’amour de ton serviteur David, ne repousse pas le roi que tu as consacré. Le Seigneur a fait ce serment à David; il ne s’en dédira certainement pas: C’est un de tes fils que je choisirai pour en faire le roi qui te succédera. S’il respecte mes prescriptions pour l’alliance et la règle que je lui donne, alors son propre fils, lui aussi, siégera à son tour comme roi sur ton trône, et ainsi pour toujours. En effet le Seigneur a choisi Sion, il a désiré y faire sa résidence. Il a déclaré: Voilà pour toujours le lieu de mon repos; c’est ici que je désire habiter. Oui, je ferai du bien à Sion, en lui procurant de quoi vivre, et je donnerai à ses pauvres tout le pain dont ils ont envie. J’habillerai de salut ses prêtres, et ses fidèles crieront leur joie. A Sion je ferai naître un roi puissant de la descendance de David. Comme une lampe allumée j’y maintiendrai le roi que j’ai consacré. J’habillerai de honte ses ennemis, mais sa couronne étincellera sur son front."

[5] Psaume 112,1-6 "Heureux l’homme qui craint le Seigneur et prend plaisir à faire ce qu’il commande ! Ses enfants seront influents dans le pays, car Dieu fait du bien à l’ensemble des hommes droits. Chez cet homme, c’est le bien-être et l’aisance; il a pour toujours l’approbation de Dieu. Quand tout est obscur, une lumière se lève pour l’homme droit. Le fidèle est bienveillant et compatissant. Prêter avec bienveillance, voilà qui est bien, et gérer ses affaires en respectant le droit ! Jamais le fidèle ne faiblira; il laissera un souvenir impérissable."

[6] Psaume 91,1-16 "Qui se place à l’abri auprès du Dieu Très-Haut et se met sous la protection du Très-Grand, celui-là dit au Seigneur: Tu es la forteresse où je trouve refuge, tu es mon Dieu, j’ai confiance en toi. le Seigneur qui te délivrera des pièges que l’on tend devant toi et de la peste meurtrière. te protégera, tu trouveras chez lui un refuge, comme un poussin sous les ailes de sa mère. Sa fidélité est un bouclier protecteur. Tu n’auras rien à redouter: ni les dangers terrifiants de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour, la peste qui rôde dans l’obscurité, ni l’insolation qui frappe en plein midi. Oui, même si ces fléaux font mille victimes près de toi et dix mille encore à ta droite, il ne t’arrivera rien. Ouvre seulement les yeux et tu verras comment Dieu paie les méchants. Oui, Seigneur, tu es pour moi un refuge. Si tu as fait du Très-Haut ton abri, aucun mal ne t’atteindra, aucun malheur n’approchera de chez toi. Car le Seigneur donnera l’ordre à ses anges de te garder où que tu ailles. Ils te porteront sur leurs mains pour éviter que ton pied ne heurte une pierre. Tu marcheras sans risque sur le lion ou la vipère, tu pourras piétiner le fauve ou le serpent. Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc à l’abri; je le protégerai parce qu’il sait qui je suis. S’il m’appelle au secours, je lui répondrai. Je serai à ses côtés dans la détresse, je le délivrerai, je lui rendrai son honneur. Je lui donnerai une vie longue et pleine, et je lui ferai voir que je suis son sauveur."

 

 

 

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Commentaires (1)

1. nicole 08/02/2012

BON SAINT JOSEH trés chaste époux de MARIE ,mon époux fait en ce moment a QUÉBEC tous les dimanches pour se préparer a ta neuvaine en vue de ta fête en mars ,il a placé une intention spéciale dans son coeur .AIDE-LE BON SAINT JOSEPH .MERCI A TOI

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