Blog Mercy

Mes coups de gueule

Par PATRICK ROBLES
Le 06/04/2009
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Christ sur la chaise électrique

Hormis l'appréciation artistique subjective laissée à chacun de cette oeuvre actuellement exposée dans la Cathédrale de Gap (voir l'article), j'aimerais dire et répéter solennellement que le Christ est mort sur la Croix qu'il a portée jusqu'au Sang de Sa Passion, la Sainte Croix d'Amour, d'Obéissance et de Pardon, Sa Sainte Croix d'Agonie pour nos péchés, la Croix où Il a été ignominieusement cloué.

Or, cette Croix a été éludée, escamotée, "censurée", évitée, jetée aux orties, comme si on avait refusé de la regarder en face, de la porter un peu avec notre Doux Jésus sur le chemin de Son Calvaire comme Simon de Cyrène, comme si on avait voulu s'en débarrasser, et comme par hasard, en pleine période de Pâques, en pleine semaine Sainte, au lieu de s'agenouiller devant Elle, la Sainte Croix qui nous sauve, avec humilité, contrition, sincérité, respect, amour, gratitude et louanges.

Cette oeuvre acquise par un grand capitaine d'industrie milliardaire, amateur d'"art" contemporain, sera bientôt exposée à un public prêt à payer cher l'entrée de sa galerie, un public avide et curieux, voyeur et amateur d'"art" comptant-pour-rien, et qui va s'extasier en disant : "Que c'est beau !", en pensant : "Bien fait pour lui !"

Voilà le genre d'oeuvre que l'on trouve au Palazio Grassi de François Pinault à Venise :