Divine Miséricorde by Patrick ROBLES
UN VÊTEMENT DONNÉ PAR LA
VIERGE MARIE ELLE-MÊME !
Les plus âgés d’entre nous se souviendront sans doute d’avoir été
reçus du Scapulaire brun, dans leur enfance.
Mais qui le porte encore ?
Qui en connaît l’histoire merveilleuse et les promesses
plus magnifiques encore qui lui sont rattachées ?
1- Qu’est-que le Scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel ?
Le mot scapulaire vient du latin « scapulae » qui signifie « épaules ». Il désignait à l’origine le vêtement porté par certains religieux, par-dessus leur bure, et constitué de deux larges pièces d’étoffe, tombant des épaules sur la poitrine et sur le dos. Maintenant, il désigne aussi le sacramental constitué de deux petits carrés de tissu, reliés par deux cordons ou chaînettes, et portés sur la poitrine et le dos. Ce dernier scapulaire est, en fait, la réplique miniaturisée et simplifiée du vêtement des religieux, pouvant être portée par tous, sous les vêtements.
Le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, familièrement appelé le « scapulaire brun », nous vient de l’Ordre du Carmel, une famille religieuse mariale. Le 16 juillet 1251, saint Simon Stock, moine anglais alors Prieur Général des Carmes, suppliait la Vierge Marie d’aider l’Ordre qui était très persécuté. Celle-ci lui apparut, tenant en main un scapulaire, et lui déclara : « Ceci est le privilège pour toi et pour les tiens. Celui qui mourra revêtu de cet habit sera sauvé, il ne souffrira pas des feux éternels. C’est un signe de salut, une sauvegarde dans les dangers, un gage de paix et d’éternelle alliance. » Et elle lui remit le Scapulaire.
Cette révélation fut authentifiée par le pape Jean XXII.
2- Je peux donc être sauvé sans faire d’efforts ?
Bien sûr que non !
Si, tout en portant le scapulaire brun, je m’obstine à demeurer dans le mal, si je VEUX mourir dans le péché, Dieu me sauvera-t-Il malgré moi ? Saint Augustin répondait à cela : « Dieu même ne peut forcer une volonté mauvaise et déterminée à se perdre. (…) Oui, vous mourrez dans le péché, mais vous ne mourrez pas avec votre scapulaire. Si Marie ne peut vous retirer de vos désordres, elle trouvera bien le moyen de vous arracher sa livrée (le scapulaire) : vous-même, oui vous-même vous vous dépouillerez de ce saint habit plutôt que d’y mourir en réprouvé. » L’Histoire est maintes fois venu confirmer ces propos…
3- Y a-t-il d’autres promesses rattachées au Scapulaire brun ?
Oui, la prompte délivrance du Purgatoire.
Le 3 mars 1322, le pape Jean XXII vit la Vierge Marie lui apparaître, vêtue de l’habit du Carmel, et lui dire : « Tu donneras à mon Ordre (Ordre du Carmel), en mon nom et au nom de mon Fils, ce privilège : Que quiconque entrera en cet Ordre et observera dévotement ce genre de vie, sera sauvé éternellement et délivré de la peine et de la coulpe (1). Et si, au jour de leur passage en l’autre vie, ils sont amenés au Purgatoire, j’y descendrai le samedi qui suivra leur décès et je délivrerai ceux que j’y trouverai (…). » Plusieurs papes ont, par la suite, authentifié cette dernière promesse appelée « privilège sabbatin ».
4- Ce privilège est-il uniquement réservé aux religieux Carmes ?
Pas du tout. Dès les temps anciens, des laïcs, attirés par l’idéal de vie carmélitain et ses caractéristiques, demandèrent à le partager tout en demeurant dans le monde, de façon à former une grande famille spirituelle. Le signe extérieur d’admission à cette fraternité est l’imposition (la vêture) de l’habit ou d’une partie de l’habit (le scapulaire). En étant reçus du scapulaire brun, les laïcs deviennent membres de la famille carmélitaine et peuvent donc participer aux privilèges de l’Ordre.
Toutefois, le « privilège sabbatin » comporte des conditions implicitement contenues dans les propos de Marie. Il faut donc :
1. Avoir été reçu du scapulaire et le porter de façon habituelle.
2. Observer la chasteté selon son état de vie.
3. Réciter quotidiennement le Petit Office de la Bienheureuse Vierge Marie (obligation pouvant être commuée – remplacée – en n’importe quelle autre prière mariale, en des Psaumes ou en une Heure de la « Liturgie des Heures » (bréviaire). Seul un prêtre peut commuer cette obligation ; il suffit de le lui demander).
Bien que Dieu ait souvent accordé d’éclatants miracles par son entremise, le scapulaire n’est pas un «porte-bonheur» ou une «amulette». Il est un habit, un signe de consécration et d’appartenance volontaire à Marie, et de la part de Celle-ci, un signe de son engagement à secourir celui que le porte en toute occasion, particulièrement à l’heure de la mort. Le pape Jean-Paul II, qui lui-même portait le scapulaire brun, déclarait en 1988:
« Par l’intermédiaire du Scapulaire, les dévots de la Madone du Carmel expriment leur volonté de modeler leur existence sur l’exemple de Marie, la Mère, la Patronne, la Sœur, la Vierge très pure, accueillant avec un cœur purifié la Parole de Dieu et se dédiant avec zèle au service des frères… »
5- Est-ce que les scapulaires d’autres couleurs peuvent remplacer le Scapulaire brun ?
Non. Les promesses dont nous avons parlé sont rattachées uniquement au Scapulaire brun de Notre-Dame du Mont-Carmel. La plupart des autres scapulaires sont portés comme de simples sacramentaux et ne requièrent pas de cérémonie d’imposition (de vêture). Le scapulaire brun est différent parce qu’en plus d’être un sacramental, il est un vêtement – miniaturisé, bien sûr – qui nous a été donné directement par la Vierge Marie et qui, lorsqu’on en est reçu, nous fait membre de la grande famille des Carmes. C’est le seul scapulaire à avoir été demandé lors de plusieurs apparitions, à différents messagers depuis nombre d’années, partout dans le monde. Nous ne devons par non plus le confondre avec le « scapulaire – ou sachet – marron » demandé par Jésus à JNSR.
6- Donnez-moi davantage de détails pratiques
Si nous désirons recueillir pleinement les fruits de ce don de Marie – le Scapulaire brun – nous devons nous assurer de faire les choses conformément aux directives du Ciel et de l’Église. À la lumière du plus récent document publié en 1996 par la «Congrégation romaine pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements», voici un résumé des normes en vigueur actuellement, et qui doivent s’appliquer autant aux scapulaires achetés dans les commerces qu’à ceux que nous nous fabriquons nous-mêmes.
1. Le Scapulaire est composé de deux carrés ou rectangles d’étoffe de couleur brun, marron ou, à défaut, noir. Le document romain ne mentionne plus de spécificités concernant la sorte d’étoffe. La dimension n’importe pas. Ces deux carrés doivent être reliés par deux cordons (dont la matière et la couleur ne sont pas précisées) de façon à porter le scapulaire sur les épaules, un carré sur la poitrine et l’autre dans le dos. L’ajout d’une image de la Sainte Vierge cousue sur l’un des carrés n’est pas nécessaire; c’est cependant une pieuse et louable coutume.
2. On devient membre de la grande famille spirituelle des Carmes par la réception du Scapulaire brun qui doit obligatoirement être « imposé » par un prêtre ou un diacre (même non Carme) utilisant le rituel approuvé à cet effet par l’Église Catholique. Même les non-Catholiques peuvent recevoir le Scapulaire, en autant qu’ils en comprennent la signification.
3. Pour la validité de l’imposition, un scapulaire en ÉTOFFE est requis. Par la suite, le fidèle peut librement le remplacer par une médaille-scapulaire préalablement bénite (représentant d’un côté le Sacré Cœur de Jésus et de l’autre la Vierge Marie). Seule la première médaille et le premier scapulaire doivent être bénits, la bénédiction se transmettant automatiquement aux suivants. La médaille donne accès à tous les privilèges du Scapulaire; cependant, l’Église préfère le scapulaire d’étoffe parce qu’il représente mieux le vêtement donné par Marie à saint Simon Stock. On peut laver le scapulaire ou le protéger par une enveloppe lavable amovible, pour le préserver de la saleté et de l’usure. Quand vient le temps de jeter un scapulaire (ou une médaille) trop usé, on doit en disposer comme de tout autre sacramental bénit, c’est-à-dire avec respect (en le brûlant, par exemple).
4. Le scapulaire (ou la médaille) doit être porté de manière moralement continuelle (donc aussi la nuit) ; on peut l’enlever pour se laver sans cesser de bénéficier des promesses mais, à l’exemple du Pape Pie XII, plusieurs personnes ont la bonne habitude d’avoir un scapulaire uniquement à cet usage, qu’ils remplacent ensuite par un scapulaire sec. Les personnes à qui on enlève le scapulaire contre leur gré (malades à l’hôpital, prisonniers, etc.) continuent quand même de bénéficier des promesses de la Sainte Vierge. Dans ce cas, leur désir supplée à leur capacité. Le port du Scapulaire n’oblige pas sous peine de péché. Cependant, la personne qui, après en avoir été reçue, cesse de le porter, ne bénéficie plus alors des promesses. Celui qui reprendrait le Scapulaire brun, même après plusieurs années d’abandon, n’a pas besoin de se le faire imposer à nouveau.
5. En plus des 3 Promesses célestes liées au Scapulaire brun (salut éternel, prompte délivrance du Purgatoire et protection contre les dangers de l’âme et du corps), de nombreuses indulgences y sont rattachées, dont des indulgences plénières (remise totale des peines du Purgatoire) qu’on peut gagner aux fêtes suivantes : N.D. du Mont-Carmel (16 juillet), St Elie (20 juillet), St Simon Stock (16 mai), Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus (1 oct.), Ste Thérèse d’Avila (15 oct), tous les Saints du Carmel (14 nov.) et St Jean de la Croix (14 déc.). Cette indulgence plénière est accordée aux conditions suivantes : confession, communion, exclusion de toute attache au péché même véniel, prière aux intentions du Pape, et renouvellement (même en privé) de la promesse d’observer les engagements de l’association du Scapulaire (indiqués à la question n°4). A noter que ces indulgences sont applicables aux âmes du Purgatoire.
Oui, le Ciel met à notre portée une richesse spirituelle insoupçonnée : ne tardons pas à y puiser et à en informer les autres. Dans les temps difficiles que nous vivons, nous avons plus que jamais besoin de la protection de notre Mère la Vierge Marie…
(1) c’est-à-dire que ses péchés seront pardonnés et qu’il sera délivré de la peine due au péché, qu’on expie ordinairement sur terre et au Purgatoire.
« C’est bien qu’il soit mort un vendredi… » |
Source : archives du site disparu enroute-croixdamour.org |
Lord's Prayer - Notre Père en langue dioula (Matthieu 6:9-13)
SIGNE DE LA CROIX
Fa ni den a ni hakili senu toho la. Amine.
JE VOUS SALUE MARIE
M'b'i fo Maria,
e fara grasia la,
tigi Ba b'i fε,
e barkalenbɩ muso be ye,
an 'e kono-Den Yezu barkalenbe.
Maria Senu,
Alla Ba,
alla dali an hakε-kεlaw ye,
sisan n'an sa tuma.
Amina.
GLOIRE AU PERE
Fa ni den a ni hakili senu toho ka tanu.
A tunbe tyoko min na folofolo, a ka kε te sisan, lon-o-lon ni san bε la.
Amina.
AUTRES VERSIONS DU NOTRE PERE
An fa min be ardyana na,
e togo ka senuya,
e ka fanga ka se,
e sago be kε ardyana na tyoko min na,
a ka kε dinyen na te.
E k'an tle-o-tle balo di an ma bi i ko minw bagar'an ma,
an be hakεto u ye tyoko min na, e ka hakεto an ye te e k'an'an bla an ta dõ konosuli la,
e k'an kisi kodyugu ma.
Amina.
ou : voir chapitre 11 dans le document ci-dessous