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Indulgences dans l'Eglise Catholique

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CODE DE DROIT CANONIQUE
Auctoritatae Ioannis Pauli PP. II Promulgatus
Datum Romae, die xxv Ianuarii, anno MCMLXXXIII

 
Catéchisme de l'Église Catholique
 
  • DEUXIEME PARTIE LA CELEBRATION DU MYSTERE CHRETIEN
    • DEUXIÈME SECTION LES SEPT SACREMENTS DE ÉGLISE
      • CHAPITRE DEUXIEME LES SACREMENTS DE GUERISON
        • Article 4 Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation
          • X. Les indulgences
 
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X. Les indulgences

1471 La doctrine et la pratique des indulgences dans l’Église sont étroitement liées aux effets du sacrement de Pénitence.

Qu’est-ce que l’indulgence ?

" L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’actionde l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina ", Norme1).

" L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché " (ibid, Norme 2). " Tout fidèle peut gagner des indulgences pour soi-même ou les appliquer aux défunts " ( CICcan994).

Les peines du péché

1472 Pour comprendre cette doctrine et cette pratique de l’Église il faut voir que le péché a une double conséquence. Le péché grave nous prive de la communion avec Dieu, et par là il nous rend incapablesde la vie éternelle, dont la privation s’appelle la " peine éternelle " du péché. D’autre part, tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification, soit ici-bas, soitaprès la mort, dans l’état qu’on appelle Purgatoire. Cette purification libère de ce qu’on appelle la " peine temporelle " du péché. Ces deux peines ne doivent pas être conçues comme une espèce de vengeance, infligée par Dieu de l’extérieur, mais bien comme découlant de la nature même du péché. Une conversion qui procède d’une fervente charité, peut arriver à la totale purification du pécheur, de sorte qu’aucunepeine ne subsisterait (cfCcTrente : DS 1712-1713 ; 1820).

1473 Le pardon du péché et la restauration de la communion avec Dieu entraînent la remise des peines éternelles du péché. Mais des peines temporelles du péché demeurent. Le chrétien doit s’efforcer, en supportant patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes et, le jour venu, en faisant sereinement face à la mort, d’accepter comme une grâce ces peines temporelles du péché ; il doit s’appliquer, par les œuvres de miséricorde et de charité, ainsi que par la prière et les différentes pratiques de la pénitence, à se dépouiller complètement du " vieil homme " et à revêtir " l’homme nouveau " (cfEp 424).

Dans la communion des saints

1474 Le chrétien qui cherche à se purifier de son péché et à se sanctifier avec l’aide de la grâce de Dieu ne se trouve pas seul. " La vie de chacun des enfants de Dieu se trouve liée d’une façon admirable, dans le Christ et par le Christ, avec la vie de tous les autres frères chrétiens, dans l’unité surnaturelle du Corps mystique du Christ, comme dans une personne mystique " (Paul VIconstap. " Indulgentiarumdoctrina " 5).

1475 Dans la communion des saints " il existe donc entre les fidèles – ceux qui sont en possession de la patrie céleste, ceux qui ont été admis à expier au purgatoire ou ceux qui sont encore en pèlerinage sur la terre – un constant lien d’amour et un abondant échange de tous biens " (ibid.). Dans cet échange admirable, la sainteté de l’un profite aux autres, bien au-delà du dommage que le péché de l’un a pu causeraux autres. Ainsi, le recours à la communion des saints permet au pécheur contrit d’être plus tôt et plus efficacement purifié des peines du péché.

1476 Ces biens spirituels de la communion des saints, nous les appelons aussi le trésor de l’Église, " qui n’est pas une somme de biens, ainsi qu’il en est des richesses matérielles accumulées au cours des siècles, mais qui est le prix infini et inépuisable qu’ont auprès de Dieu les expiations et les mérites du Christ Notre Seigneur, offerts pour que l’humanité soit libérée du péché et parvienne à la communionavec le Père. C’est dans le Christ, notre Rédempteur, que se trouvent en abondance les satisfactions et les mérites de sa rédemption (cfHe 723-25 ; 911-28) ".

1477 " Appartiennent également à ce trésor le prix vraiment immense, incommensurable et toujours nouveau qu’ont auprès de Dieu les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints qui se sont sanctifiés par la grâce du Christ, en marchant sur ses traces, et ont accompli une œuvre agréable au Père, de sorte qu’en travaillant à leur propre salut, ils ont coopéré également au salut de leurs frères dans l’unité du Corps mystique " (Paul VIconstap. " Indulgentiarum doctrina " 5).

Obtenir l’indulgence de Dieu par l’Église

1478 L’indulgence s’obtient par l’Église qui, en vertu du pouvoir de lier et de délier qui lui a été accordé par le Christ Jésus, intervient en faveur d’un chrétien et lui ouvre le trésor des mérites du Christ et des saints pour obtenir du Père des miséricordes la remise des peines temporelles dues pour ses péchés. C’est ainsi que l’Église ne veut pas seulement venir en aide à ce chrétien, mais aussi l’inciter à des œuvresde piété, de pénitence et de charité (cf. Paul VIloccit8 ; CcTrente : DS 1835).

1479 Puisque les fidèles défunts en voie de purification sont aussi membres de la même communion des saints, nous pouvons les aider entre autres en obtenant pour eux des indulgences, de sorte qu’ils soient acquittés des peines temporelles dues pour leurs péchés.

 

 
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Prières indulgenciées de l'Eglise Catholique
Source : http://france-catholique.over-blog.com
 
  • Seigneur, augmentez en nous la foi (Luc. XVII, 5).
    Indulg. : 500 jours (1) ; plénière, aux conditions ordinaires, pour récitation quotidienne pendant un mois (S. C. Ind., 20 mars 1908; S. Pénit. Ap., 15 avril 1935).
  • Je crois en vous, j'espère en vous, je vous aime, je vous adore, bienheureuse Trinité un seul Dieu, ayez pitié de moi maintenant et à l'heure de ma mort et sauvez-moi.
    Indulg. : 300 jours (S. Pénit. Ap., 2 juin 1921).
  • Seigneur, ne nous traitez pas selon les péchés que nous avons commis, ni selon nos iniquités.
    Indulg.: 500 jours ; plénière (comme ci-dessus) (S. Pénit. Ap., 10 fév. 1935).
  • Mon Dieu, mon unique bien, vous êtes tout pour moi ; que je sois tout pour vous.
    Indulg. : 300 jours ; plénière aux conditions ordinaires pour récitation quotidienne pendant un moi (Bref, 13 mars 1902).
  • Seigneur, je remets mon âme entre vos mains (Ps. XXX, 6).
    Indulg. : 500 jours ; plénière (comme ci-dessus) (S. Pénit. Ap., 20 janv. 1932).
  • Mon Dieu, je vous aime.
    Indulg. : 300 jours (30 déc. 1919).
  • De la mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur.
    Indulg. : 300 jours (S. Pénit. Ap., 12 nov. 1935).
  • Mon Dieu, répandez vos bénédictions et vos miséricordes sur toutes les personnes et sur les âmes du Purgatoire pour lesquelles, par charité, par reconnaissance ou par amitié, je dois et je veux prier. Ansi soit-il.
    Indulg. : 300 jours (Bref, 13 déc. 1922).
  • Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et que la lumière éternelle luise pour eux. Qu'ils reposent en paix. Ainsi soit-il.
    Indulg. : 300 jours, applicable seulement aux âmes du Purgatoire (Pie X, 13 fév. 1908).
  • Père éternel, je vous offre le sang très précieux de Jésus-Christ en expiation de mes péchés, pour le soulagement des saintes âmes du Purgatoire et pour les besoins de la sainte Église.
    Indulg. : 500 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie VII, 22 sept. 1817; S. Pénit. Ap., 10 mars 1933).
  • Mon Jésus, miséricorde.
    Indulg. : 300 jours; plénière aux conditions ordinaires pour récitation quotidienne pendant un mois (Bref, 20 mai 1911; S. Pénit. Ap., 17 déc. 1932)
  • O très doux Jésus, ne soyez pas mon juge, mais mon Sauveur.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (S. Pénit. Ap., 22 oct. 1935).
  • Jésus, pour vous je vis ; Jésus, pour vous je meurs ; Jésus, je suis à vous dans la vie et dans la mort.
    Indulg. : 100 jours ; plénière (comme ci-desus) (S. C. Of., 3 déc. 1914).
  • O Jésus, notre Sauveur, donnez-nous votre bénédiction, délivrez-nous de la mort éternelle, assistez la Sainte Église, donnez la paix aux nations, délivrez les âmes qui souffrent dans le Purgatoire.
    Indulg. : 500 jours (S. Pénit. Ap., 29 nov. 1923 et 15 fév. 1933).
  • Doux Seigneur Jésus, donnez-leur (ou donnez-lui) le repos éternel.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 18 mars 1909).
  • Jésus, mon Dieu, je vous aime par-dessus tout.
    Indulg. : 300 jours (Pie IX, 7 mai 1854 et S. Pénit. Ap., 28 juillet 1932).
  • Jésus, Marie, Joseph !
    Indulg. : 7 ans ; plénière (comme ci-dessus) (Pie X, 8 juin 1906).
  • Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon coeur, mon esprit et ma vie.
    Jésus, Marie, Joseph, assistez-mois dans ma dernière agonie.
    Jésus, Marie, Joseph, faites que je meure en paix dans votre sainte compagnie.
    Indulg. : 7 ans pour chacune des invocations ; plénière pour chacune d'elles également, pour récitation quotidienne pendant un mois (S. Pénit. Ap., 12 oct. 1936)
  • Jésus, doux et humble de coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre.
    Indulg. : 500 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie X, 13 sept. 1905 et S Pénit. Ap., 10 mars 1933).
  • Seigneur Jésus, couvrez de la protection de votre divin Coeur notre Très Saint Père le Pape ! Soyez sa lumière, sa force et sa consolation.
    Indulg. : 300 jours (S. Pénit., 18 janv. 1924 et 19 juin 1935).
  • Je vous adore à tout instant, ô Paint vivant du Ciel, grand sacrement.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie XI, 4 juin 1934).
  • Mon Seigneur et mon Dieu!
    Indulg. : 7 ans en regardant la Sainte Hostie, soit à l'élévation de la messe, soit quand elle est exposée sur l'autel ; plénière chaque semaine aux conditions ordinaires pour ceux qui ont observé cette pratique chaque jour.
  • O Jésus, dans le Très Saint Sacrement, ayez pitié de nous.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 20 mai 1911).
  • Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni, quos pretioso sanguine redemisti. « Nous vous prions donc de venir en aide à vos serviteurs que vous avez rachetés par votre précieux sang. »
    Indulg. : 300 jours (Pie XI, 23 mars 1933).
  • Coeur Sacré de Jésus, je crois à votre amour pour moi.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 29 juil. 1907).
  • Coeur Sacré de Jésus, que votre règne arrive.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 29 juin 1906).
  • Coeur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous.
    Indulg. : 300 jours ; plénière, aux conditions ordinaires, pour récitation quotidienne pendant un mois (Pie X, 27 juin 1906).
  • Doux Coeur de mon Jésus, faites que je vous aime toujours de plus en plus.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie IX, 26 nov. 1876).
  • Coeur de Jésus, brûlant d'amour pour nous, embrasez nos coeurs d'amour pour vous.
    Indulg. : 500 jours ; plénière (comme ci-dessus) (C. Ind., 16 juil. 1893 ; S. Pénit. Ap., 10 mars 1933).
  • Coeur Sacré de Jésus, protégez nos familles.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (S. Pénit. Ap., 7 juin 1918 et 2 mars 1932).
  • O Coeur d'amour, je mets toute ma confiance en Vous, car je crains tout de ma faiblesse, mais j'espère tout de vos bontés.
    Indulg. : 300 jours ; plénière aux conditions ordinaire pour récitation quotidienne pendant un mois (Pie X, 30 mai 1908 et S. Pénit. Ap., 10 mars 1935).
  • Cor Jesu sacratissimum, miserere nobis.
    Indulg. : 500 jours ; plénière (comme ci-dessus) (S. Pénit. Ap., 22 nov. 1934).
  • Coeur sacré de Jésus, je me donne à vous par Marie.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie XI, 1er mars 1923, et S. Pénit. Ap., 23 avril 1936).
  • Adorons, remercions, supplions et consolons, avec Marie Immaculée, le très sacré et très aimé Coeur Eucharistique de Jésus.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie X, 19 déc. 1904 et S. Pénit. Ap., 23 sept. 1934).
  • Divin Coeur de Jésus, convertissez les pécheurs, sauvez les moribonds, délivrez les saintes âmes du Purgatoire.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 13 juil. 1906)
  • Esprit-Saint, Esprit de vérité, venez dans nos coeurs, donnez aux peuples la clarté de votre lumière, afin qu'ils vous plaisent dans l'unité de la foi.
    Indulg. : 300 jours (S. Pénit. Ap., 22 déc. 1932).
  • O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
    Indulg. : 300 jours ; plénière, aux conditions ordinaires, pour récitation quotidienne pendant un mois (S. C. Ind., 15 mars 1884 et S. Pénit. Ap., 15 avril 1932).
  • Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Bref, 10 sept. 1878 et S. Pénit. Ap., 8 nov. 1934).
  • Doux Coeur de Marie, soyez mon salut.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie IX, 30 sept. 1852).
  • Marie, Mère de grâce, Mère de miséricorde, protégez-nous de l'ennemi et recevez-nous à l'heure de la mort.
    Indulg. : 300 jours ; plénière (comme ci-dessus) (Pie XI, 25 sept. 1933).
  • Ma Mère, ma confiance.
    Indulg. : 300 jours (Benoit XV, 27 janv. 1917).
  • Mère de miséricorde, priez pour nous.
    Indulg. : 300 jours (S. Pénit. Ap., 26 juil. 1919 et 31 mai 1927).
  • Sainte Marie, préservez-nous des peines de l'enfer.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 22 janv. 1914 et S. Pénit. Ap., 28 mars 1933).
  • Sainte Marie libératrice, priez pour nous et pour les âmes du Purgatoire.
    Indulg. : 300 jours (Pie X, 22 janv. 1914, et S. Pénit. Ap., 23 avril 1936).
  • Notre-Dame de Montligeon, priez pour les âmes délaissées du Purgatoire.
    Indulg. : 100 jours pour les Associés de l'Oeuvre Expiatoire (Pie X, 20 mai 1908).
  • Seigneur mon Dieu, dès maintenant, quel qu'en soit le genre et selon qu'il vous plaira, d'un coeur tranquille et soumis, j'accepte de votre main la mort avec toutes ses angoisses, ses peines et ses douleurs.
    (Quiconque, après confession et communion, récitera cette prière, même longtemps avant la mort et en pleine santé, gagnera une indulgence plénière qui lui sera appliquée au moment de sa mort.) - Indulg. : 7 ans pour rénovation de cet acte (Pie X, 9 mars 1904 ; Benoit XV, 16 nov. 1916 ;S. Pénit. Ap., 18 mars 1932).

NOTA. - Pour les Associés de Montligeon, toutes les indulgences, même celles réservées aux vivants, sont applicables aux âmes du Purgatoire.
D'après le décret de la S. Pénitencerie, en date du 20 septembre 1933, pour remplir la condition des prières à réciter aux intentions du Souverain Pontife, en vue du gain des indulgences plénières, il suffit (sauf pour les indulgences du jubilé et les indulgences toties quoties en forme de Portioncule) de 1 Pater, 1 Ave, 1 Gloria Patri.
Le 7 décembre 1933, la S. Pénitencerie décida que tous les fidèles pourraient désormais gagner les indulgences attachées aux invocations et oraisons jaculatoires, par une simple récitation mentale.

Oeuvre Expiatoire, La Chapelle-Montligeon (Orne)
Nihil Obstat, P. Bricon, Censor. - Imprimatur, Séez, le 28 octobre 1938, Ch. Leconte, V.g.

 

« Saint Joseph, patron de la bonne mort, priez pour nous »

équivaut à 300 jours.

Paroissien des fidèles, Desclée & Co, 1929, p.17.

 

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